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Pourquoi avons-nous besoin de plus de femmes dans le domaine scientifique

Encourager une culture de curiosité et d’excellence technique est important pour innover.


DERNIÈRE MISE À JOUR : 24 mai 2024

Cela fait bientôt 150 ans depuis que la première femme a reçu un baccalauréat en sciences et en littérature anglaise au Canada. Pourtant, en 2016, les femmes ne représentaient encore qu’environ 34 % des titulaires d’un baccalauréat en sciences, technologie, ingénierie, mathématiques et informatique (STIM) au Canada.

Encourager une culture de curiosité et d’excellence technique est important pour innover. C’est quelque chose que nous développons par l’entremise du programme RioExcel dans lequel les participant(e)s, nommé(e)s les RioExperts, deviennent nos leaders et sources d’expertise et de connaissances techniques au sein de l’entreprise. Nous avons 170 RioExperts. Parmi ces personnes, 31 sont au Canada et seulement 3 sont des femmes. Nous avons parlé à ces 3 femmes à propos de leurs carrières et des raisons pour lesquelles plus de femmes sont une nécessité dans le domaine scientifique.

À propos du programme RioExcel

En 2018, nous avons mis en œuvre le programme RioExcel pour reconnaître les contributions qu’apportent les experts et expertes techniques à l’entreprise. Les candidat(e)s retenu(e)s pour RioExcel de niveau sénior seront sélectionné(e)s pour devenir des RioExperts. La reconnaissance célèbre leurs efforts de collaboration au sein de l’entreprise et avec les expert(e)s à l’externe avec le développement quelques-unes de nos solutions les plus innovantes. Nos RioExperts incarnent l’exceptionnel ensemble de compétences et l’expertise chez Rio Tinto, tout en encadrant, guidant et perfectionnant nos équipes.

Kari

Kari

« Je suis reconnaissante d’avoir reçu le partage de connaissances et le mentorat tout au long de mon parcours. »

Je suis née et j’ai été élevée dans les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut dans le nord du Canada. Lorsque j’étais étudiante, j’ai passé mes étés à travailler dans des camps d’exploration éloignés à cartographier la géologie du socle rocheux. Après mon parcours universitaire, j’ai commencé ma carrière avec le gouvernement provincial à Yellowknife, puis j’ai fait la transition vers l’exploration lors de la ruée vers le diamant dans les Territoires du Nord-Ouest.

J’ai commencé à travailler à Diavik peu après son début de production en 2005. J’ai préparé les bases de données du perçage, de l’échantillonnage et de l’extraction du site. J’ai aussi intégré la modélisation des ressources, normalisé les rapports et mis en place un processus de rapprochement pour comparer nos prévisions et nos rendements réels en diamants. Aujourd’hui, je suis géologue principale de ressources et je suis fière d’avoir été une intervenante importante dans le projet d’extraction à succès à Diavik alors que nous nous dirigeons vers la fin de ses opérations en 2026 et entame sa fermeture.

Au fil des ans, nous avons passé par tellement de possibilités d’amélioration de la façon dont nous faisons les choses et réglons les problèmes. Dès que je peux, j’encourage la maximisation de la valeur du minerai que nous extrayons. Cette approche demande de la persistance, mais il s’agit vraiment d’extraction minière durable.

Je me suis joint au programme RioExcel en 2021 pour faire progresser ma carrière technique. Le programme offrait des occasions de perfectionnement et de l’exposition aux autres parties de l’entreprise. Je suis reconnaissante d’avoir reçu le partage de connaissances et le mentorat tout au long de mon parcours.

Les femmes sont sous-représentées dans les domaines techniques. C’est quelque chose que j’ai remarqué tout au long de ma carrière. Pour y remédier, la réponse la plus simple est que plus de femmes doivent être embauchées pour des postes techniques.

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Julie Elize

« Si vous pouvez le voir, vous pouvez le devenir. »

J’ai rejoint le Centre de recherche et de développement Arvida (CRDA) en 2019 en tant que chercheuse scientifique séniore. Je m’occupe des projets de recherche et de développement en trouvant de nouvelles façons d’utiliser les résidus de bauxite et les sous-produits industriels créés lors de notre processus de production.

L’un des accomplissements qui me rendent la plus fière est le travail que j’ai fait pour valoriser l’anhydrite, un résidu maintenant reconnu comme fertilisant pour plusieurs plantes cultivées comme les bleuets  à feuilles étroites sauvages. Notre chef de la direction a même un pot de confiture fait à partir de nos bleuets!

Un autre point culminant de ma carrière, et quelque chose qui m’a surprise, était d’être la première femme au Québec à être acceptée dans le programme RioExcel.

Mon but est de résoudre des problèmes complexes et apporter des changements positifs pour l’environnement.

Je veux être un modèle pour mes enfants et pour les jeunes filles qui veulent faire des sciences. Je veux être un exemple et faire tomber les barrières pour les femmes dans l’industrie. Cela peut faire la différence, si vous pouvez le voir, vous pouvez le devenir.

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Marie-Christine

« Je veux inspirer les autres femmes et leur montrer qu’il est possible d’avoir une carrière technique en tant que femme. »

J’ai toujours aimé les sciences. Lorsque j’étais à l’école, j’aimais les mathématiques, la physique et la chimie, puis dès un jeune âge, je savais que je voulais travailler dans le domaine scientifique, même si c’est un domaine dominé par les hommes.

J’ai commencé à travailler en recherche et développement au CRDA en 2017. Au CRDA, la curiosité fait partie de notre quotidien. C’est ancré en nous. Nous allons au-delà des idées, sortons de silos et travaillons en équipe. Nous croyons vraiment qu’en étant seul(e), nous allons vite, mais en équipe, nous allons plus loin.

Nous avons la chance de pouvoir travailler dans différents établissements et de profiter d’un grand « terrain de jeu » où les gens peuvent nous ouvrir des portes. La diversité des occasions et des projets sur lesquels vous pouvez travailler est extraordinaire. J’aime être une experte dans mon domaine et je suis fière du travail que je fais pour aider l’entreprise à atteindre ses objectifs d’ESG. C’est une belle mission. C’est une grande source de fierté d’être reconnue par l’entreprise par l’entremise du programme RioExcel pour le travail que j’ai fait pour aider à améliorer notre performance environnementale.

En tant que femme, il peut être difficile d’affirmer notre place dans une industrie dominée par les hommes, mais ça n’a pas besoin d’être une raison de ne pas se lancer dans les sciences. Nous avons besoin de plus de femmes en sciences parce qu’elles apportent des façons de penser diversifiées. Mon conseil aux femmes qui envisagent une carrière technique : n’hésitez pas, puis vous y trouverez votre compte.

Josette

Josette Ross

DIRECTRICE GÉNÉRALE, Centre de recherche et de développement Arvida (CRDA)
« En étant la première femme en 75 ans à être à la tête du Centre de recherche et de développement Arvida, je vois une augmentation du nombre de femmes reconnues en tant que RioExpertes. C’est une bonne nouvelle! Par contre, nous avons encore beaucoup de chemin à faire. »

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